Tous les salariés bénéficieront ainsi d’un suivi médical et d’une visite d’embauche.
Les médecins du travail rencontreront en particulier les salariés amenés à occuper des postes de sécurité ou à risque.
Les autres salariés bénéficieront d’une visite de sensibilisation et de prévention aux risques professionnels réalisée par un membre de l’équipe pluridisciplinaire comme un infirmier, autant de professionnels de la santé au travail qui interviendront sous l’autorité du médecin du travail.
Concernant les travailleurs de nuit, la loi précise qu’ils doivent faire l’objet d’un suivi médical spécifique qui sera défini par décret après une phase de concertation avec les partenaires sociaux.
Les parlementaires ont complété le texte en ajoutant que la visite d’information/prévention faite par un membre de l’équipe pluridisciplinaire fera l’objet d’une attestation qui permettra d’assurer un meilleur suivi de chaque salarié. Par ailleurs, les obligations de reclassement en cas d’inaptitude ont été renforcées par rapport à la version initiale. Enfin, le gouvernement doit remettre au Parlement d’ici l’été 2017, un rapport présentant des propositions sur l’attractivité de la carrière de médecin du travail.