Stop aux accidents du travail graves et mortels : les acteurs témoignent

A l’occasion de la campagne de communication Sécurité au travail : responsabilité de l’entreprise, vigilance de tous lancée en septembre 2023 par le ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, différents acteurs apportent leurs témoignages pour faire reculer les risques.

Sandra Cabeleira, présidente directrice générale de la SCOP CJL Evolution, spécialisée dans les travaux publics en enfouissement de réseau, présente les exigences particulières de la prévention dans le secteur du BTP.

Je suis Sandra Cabeleira, PDG de la SCOP CJL Évolution, spécialisée dans les travaux publics en enfouissement de réseaux.

Comment s’organise votre entreprise ?

CJL Évolution, c’est une coopérative de travaux publics qui comporte une cinquantaine de salariés.

Quels sont les principaux risques auxquels sont exposés les salariés de votre entreprise ?

Le secteur du BTP dans sa globalité est un secteur à risque parce que les équipes travaillent dans un environnement urbain, souvent, où l’on fait face à plein de contraintes environnantes avec des engins de chantier, des véhicules. Donc la signalisation, l’organisation du chantier est primordiale.

Face à ces risques, comment appréhendez-vous votre responsabilité en tant qu’employeur ?

L’employeur a une obligation d’action, mais aussi une obligation de résultat. Donc, il doit mettre en place un plan d’action avec une organisation sécuritaire pour ses salariés.

Quel est le rôle des managers et encadrants face aux risques ?

L’employeur ne peut pas être derrière tous les salariés, d’où l’importance de former les managers afin qu’ils connaissent les risques et la réglementation et ensuite qu’ils puissent sensibiliser l’ensemble de leurs équipes.

Quels principes appliquez-vous pour sensibiliser vos équipes à la sécurité au travail ?

L’important est d’instaurer une réelle culture de la prévention. Il faut savoir intéresser les salariés sur l’importance de la santé et de la sécurité et rester à l’écoute continuellement pour identifier leurs besoins. Il faut rappeler aussi que la sécurité est un enjeu collectif, donc chaque salarié doit se préoccuper de son collègue.

Et concrètement, comment ça se passe ?

L’important, c’est d’avoir une organisation dédiée, c’est-à-dire que chaque matin, le chef d’équipe va rappeler à son équipe les points de vigilance pour bien démarrer la journée et qu’elle se passe dans de bonnes conditions.

La prévention, c’est aussi un investissement, donc il ne faut pas lésiner à investir dans le matériel adéquat et les équipements qui vont permettre aux salariés de travailler en sécurité.

N’oublions pas que dans certains secteurs, comme les travaux publics, on fait face à des salariés qui ne maîtrisent pas forcément la langue française. Donc, il est important d’arriver à traduire les supports de communication qu’on met en place dans son entreprise.

Quelles sont selon vous les bonnes pratiques dans la prévention des accidents du travail ?

Il faut être présent constamment sur le terrain et échanger de façon régulière avec les équipes.

Une autre bonne pratique, c’est utiliser les retours d’expérience sur les accidents et les presque accidents.

On peut aussi faire des enquêtes internes pour savoir pourquoi il y a eu ça et faire de la veille, forcément, pour voir quelles sont les bonnes pratiques ailleurs qu’on pourrait mettre en place dans son entreprise.

Audrey Ollivier, inspectrice du travail dans les Alpes-Maritimes, explique comment, par ses différentes missions et prérogatives, l’inspection du travail contribue à améliorer la sécurité et la santé au sein des entreprises.

Je m’appelle Audrey Ollivier, je suis inspectrice du travail depuis 11 ans sur le secteur des Alpes-Maritimes.

En quoi consiste le métier d’inspecteur du travail ?

La mission de l’inspection du travail est de veiller à l’application du Code du travail. D’une part, afin de participer à la prévention des risques professionnels et d’autre part, à améliorer les conditions de sécurité. L’inspecteur du travail a une compétence généraliste, c’est-à-dire tout secteur d’activité confondu sur un secteur géographique attitré et déterminé.

Quel est le rôle de l’inspecteur du travail dans la prévention des risques et des accidents professionnels ?

L’inspecteur du travail va aller contrôler en entreprise, c’est-à-dire que dans un premier temps, on va aller visiter les locaux d’entreprise, présenter nos observations, demander des mises en conformité, ainsi que regarder les documents relatifs à l’évaluation des risques.

Si on constate des manquements à la réglementation du droit du travail, on va demander des mises en conformité et organiser, effectuer une contrevisite afin de vérifier si ces mises en conformité ont été réalisées. On a aussi pour mission de rappeler à l’employeur son obligation de sécurité à l’égard de ses salariés, sur le plan physique et également sur le plan mental.

Comment l’inspecteur du travail intervient-il en cas d’accident grave ou mortel ?

En cas d’accident grave ou mortel, il est important d’intervenir dans les plus brefs délais, c’est-à-dire que ça va permettre de figer la situation, c’est-à-dire de constater la situation telle qu’elle est.

L’inspecteur du travail enquête en interrogeant les salariés, sur place, et l’employeur. Cette étape est cruciale parce qu’elle va permettre, d’une part, de comprendre les causes de l’accident et puis, cela va également permettre d’identifier les manquements et demander des mises en conformité pour éviter qu’un nouvel accident se produise. Enfin, il qualifie les faits, c’est-à-dire qu’il va déterminer s’il y a eu des manquements au regard de la réglementation applicable.

Comment l’inspecteur du travail peut-il accompagner les travailleurs face aux risques professionnels ?

Face aux risques professionnels, l’inspecteur du travail peut être amené à informer les salariés aussi bien au niveau de leurs droits, les démarches pour les faire valoir, mais également les mesures de prévention.

Le travailleur peut également saisir l’inspection du travail de manière totalement confidentielle, par écrit.

Quel est le rôle de l’employeur en matière de prévention des risques d’accidents graves et mortels ?

L’employeur doit prendre toutes les mesures pour préserver la santé et la sécurité physique et mentale de ses salariés. Tout manquement à cette obligation est susceptible d’engager sa responsabilité pénale.

Ainsi, il doit connaître les risques propres à son activité, à son entreprise et la réglementation applicable pour mettre en place les mesures de prévention adéquates, conformément aux principes généraux de prévention du Code du travail.

Dans le cadre de cette démarche, il est important d’associer les travailleurs, les représentants du personnel et éventuellement se rapprocher d’organismes extérieurs de type CARSAT ou médecine du travail.

Bruno Bertin, DRH France de Stellantis, présente le système de management des risques mis en place par le groupe automobile, reposant sur trois axes : exemplarité, réactivité, vigilance.

Je suis Bruno Bertin, je suis le DRH France de Stellantis. Stellantis est un constructeur automobile mondial qui est fournisseur de solutions de mobilité à travers le monde, innovantes. Pour la France, ça représente 45  000 personnes, donc il y a 18 sites sur le territoire, dont 12 sites industriels.

Quels sont les principaux risques auxquels les salariés sont exposés dans votre entreprise ?

Il y a une diversité de risques extrêmement importante puisque nous avons une diversité de sites. Nous avons des sites industriels, nous avons des sites de recherche et développement, on a un siège. De ce fait, il est important de prendre en compte l’ensemble des risques et c’est pour ça que nous avons un système de management de la sécurité qui comprend trois axes : nous avons l’exemplarité, la réactivité et enfin la vigilance.

Quelles sont les spécificités des nouveaux arrivants (salariés et travailleurs temporaires) face à ces risques ?

Les nouveaux arrivants font partie du collectif du travail. Il n’y a pas de différenciation par rapport à nos propres salariés. Ils sont intégrés dans nos process, dans nos standards, ils reçoivent la même formation que nos salariés qui sont en contrat à durée indéterminée dans l’entreprise.

Comment se passe la formation de ces nouveaux arrivants ?

Ces nouveaux arrivants arrivent au sein de l’entreprise et reçoivent une formation qui va durer deux semaines. Une semaine dans une école métier, l’endroit où on se trouve aujourd’hui, et une semaine avec une montée en compétence sur le poste. À cette occasion, ils sont bien sûr accueillis par le responsable de l’équipe qui les suit, qui les accompagne dans leurs premiers pas, et qui leur sert de mentor et qui fait du coaching auprès d’eux sur ces sujets.

Avez-vous mis en place des mesures spécifiques pour les travailleurs temporaires  ?

Pour les travailleurs temporaires, il y a un dispositif spécifique avec cette école métier et puis le développement des compétences sur le poste. Et il y a le suivi qui est fait par le responsable de l’équipe avec un débriefing qui est effectué quelques semaines après pour s’assurer que tous ces principes nouveaux ont été bien acquis et sont bien respectés au quotidien par le nouvel entrant.

Quel est le rôle des managers dans l’accueil des nouveaux arrivants ?

Le rôle des managers, c’est d’accompagner ces nouveaux entrants. Et donc ils ont un rôle extrêmement important qui démarre le premier jour pour les accueillir et les guider dans leurs premiers pas. Tous les jours, il est sur le terrain, il est proche de ses équipes pour s’assurer que les principes de sécurité sont respectés.

Quels messages feriez-vous passer aux nouveaux arrivants dans une entreprise  ?

Pour les nouveaux arrivants, je donnerai deux messages à titre de conseil : le premier message étant de rester attentif à chaque instant et de respecter les standards de travail. Le deuxième message, c’est surtout de ne jamais rester seul face à un problème rencontré en matière de sécurité et c’est d’en parler à son référent, à son responsable, de façon à pouvoir agir sur le problème.

Robert Dieudonné, entrepreneur de travaux forestiers et sylvicoles à la retraite, également administrateur à la caisse centrale de la MSA, évoque la prévention dans le monde forestier : multiplicité des risques (coupures, chutes…), bonnes pratiques, rôle de l’employeur.

Je m’appelle Robert Dieudonné, retraité entrepreneur de travaux forestiers et sylvicoles, entreprise créée par moi-même en 1987. Je suis également à la commission de la FNEDT, président de la commission forêt, référent de sécurité pour ENEDIS et également administrateur à la caisse centrale de la MSA.

Quels sont les principaux risques auxquels les salariés sont exposés dans votre secteur ?

Dans le secteur forestier, les risques d’accidents seront variables, multiples : bien sûr le risque de coupure puisqu’on utilise des machines coupantes, le risque de chute puisqu’on évolue sur des terrains qui ne sont pas stables, accompagné encore d’un risque supplémentaire qui est le risque électrique.

Quelles sont les bonnes pratiques pour gérer et appréhender ces risques ?

Comment appréhender ces risques ? Tout d’abord, cela passe par la formation comme dans la rédaction du document unique où il est précisé les actions qui sont faites avec les risques et ce que l’on met en face pour diminuer ces risques. Et également, surtout, ne pas se reposer sur ses acquis, puisque l’habitude fait que le risque s’accroît, comme la voiture qu’on prend tous les jours quand on prend la même route. Donc, nous avons imaginé, par le biais d’une image qui n’a rien à voir avec l’activité, mais qui mobilise le cerveau en rappelant que pourquoi cette image est là. Elle est là pour se rappeler les bonnes pratiques et principalement, amener au « TOP ». Ce qu’est le TOP : c’est le temps d’observation préalable avant chaque geste. Cela dure deux ou trois secondes, mais cela permet de savoir est-ce qu’on le fait bien ou moins bien.

Quel est le rôle de l’employeur en matière de sécurité au travail ?

Pour la prévention des risques dans le domaine forestier et agricole en général, nous avons un organisme qui s’appelle la Sécurité Sociale du Monde Agricole, c’est la MSA, qui mise beaucoup sur la prévention des accidents, qu’ils soient forestiers, agricoles, etc. Donc par la sensibilisation, par la mise en place et l’aide d’acquisitions d’équipements de sécurité aussi. Par exemple, avec la MSA, le financement de Sécuriplaques, permettant aux agriculteurs, donc des propriétaires de bâtiments agricoles, de pouvoir se mouvoir en toute sécurité grâce à la mise à disposition de toits en fibro ciment.

Comment l’employeur peut-il être accompagné dans sa démarche de prévention des risques ?

Le rôle de l’employeur pour sa propre sécurité et ses salariés, c’est bien d’abord la formation, la rédaction d’un document unique en partenariat avec les collaborateurs. Ensuite, les équipements de sécurité les plus légers, les plus agréables à porter pour le confort des salariés. L’objectif, c’est de réduire les risques à la source.

Responsable de site logistique pour l’entreprise Kuehne+Nagel, numéro mondial de l’aérien et du maritime, Nicolas Lebrun présente les problématiques auxquelles sont exposés le secteur de la logistique et les métiers de la manutention : nature des risques, réflexes de prévention, procédure en cas d’accident…

Nicolas Lebrun, directeur de site chez Kuehne+Nagel. Kuehne+Nagel France, c’est 45 sites logistiques en France pour 5 000 collaborateurs.

Quels sont les principaux risques auxquels les salariés sont exposés dans votre entreprise ?

Nous sommes dans un entrepôt logistique, les risques sont liés à la manutention de colis, au port de charge lors des déchargements de containers ou entreposages. Sur le port de charge et la manutention, des blessures au dos et aux membres inférieurs peuvent apparaître.

Qu’est-ce qui peut conduire à un accident du travail grave ou mortel ?

Ce qui peut conduire à un accident grave ou mortel, c’est lorsqu’on méconnaît les modes opératoires ou les postes dans lesquels on évolue, d’où un renforcement des intégrations des collaborateurs permanents et intérimaires.
Mais on peut aussi rencontrer le sujet avec un environnement qui n’est pas organisé, les choses ne sont pas bien à leur place, ce qui amène à un risque d’accidentologie sur les postes définis.

Comment réagir lorsque survient un accident ?

S’il y a un accident qui survient, on prévient les secouristes du travail et également, si besoin, les services extérieurs .
Une fois l’accidenté pris en charge et en sécurité, nous informons les représentants du personnel et analysons ensemble les causes de cet accident.
Une fois l’analyse effectuée, nous mettons en place des actions de prévention permettant que l’accident ne se reproduise plus, en prévenant l’Inspection du Travail, la Médecine du Travail et la Carsat.

En exemple, en ouvrant un container, nous avons eu des collaborateurs qui ont été intoxiqués par des produits nocifs. En réponse, nous avons mis en place un système de détection avec une entreprise extérieure avant l’ouverture des containers.
Puis, nous avons formé nos collaborateurs aux risques encourus par ces containers . Ce qui est vraiment important, c’est d’accompagner, de communiquer avec nos équipes et également à la victime à son retour d’accident.

Quelle est la responsabilité de l’entreprise pour prévenir ces accidents ?

La responsabilité et les obligations de l’entreprise, c’est d’évaluer et de maîtriser les risques afin d’offrir des conditions de travail idéales à nos collaborateurs. De plus, nous avons un devoir de sensibilisation, de formation. Dans notre métier de la manutention, nous mettons en place des formations liées aux gestes et postures.

Aujourd’hui, quelles sont les pratiques qui fonctionnent le mieux dans la prévention des accidents ?

Pour nous, ce qui fonctionne le mieux, c’est l’analyse du presque-accident et de l’accident qui nous permettent de mettre en place des actions adaptées et efficaces.
Ce qui fonctionne bien également, c’est la culture de risque, c’est de continuer de sensibiliser nos opérateurs au quotidien. Par exemple, nous avons un briefing quotidien et nous avons mis en place chaque semaine une minute sécurité sur un thème désigné.

Vassili Beillas, responsable des opérations chez Technilum, énonce les risques professionnels auxquels sont exposés les salariés et les mesures de prévention pour les éviter : sensibilisation et échanges au quotidien, mise en place d’un exosquelette, démarche RSE renforcée.

Bonjour, je suis Vassili Beillas, je suis responsable opérationnel pour la société Technilum, qui conçoit et fabrique du mobilier urbain d’éclairage en aluminium, à haut niveau de service.
Technilum, c’est une société qui existe depuis 1971, donc on a un peu plus de 50 ans, et qui est composée d’un peu plus d’une cinquantaine de salariés, implantée à Béziers dans l’Hérault.

Quels sont les principaux risques auxquels les salariés sont exposés dans votre secteur ?

Les risques auxquels on est exposés, c’est d’abord le bruit, puisqu’on est dans des ateliers dans lesquels on fabrique avec des machines-outils. Ensuite, on va avoir un risque de projection, puisque les copeaux qui sont générés peuvent être projetés par l’utilisation de la soufflette.
Et enfin, un risque d’écrasement, quand on va déplacer des pièces volumineuses et lourdes, il se peut que la charge se décroche et vienne écraser un collaborateur, et ça, ça fait partie des risques sur lesquels on doit être vigilants en permanence pour éviter qu’ils n’arrivent.

Quelles actions de prévention ont été mises en place dans votre entreprise face à ces risques ?

On a commencé par une action simple qui est la sensibilisation au quotidien. Cette sensibilisation, est la mise en place sur la base de l’analyse du document unique et de l’évaluation des risques, et elle donne lieu à des ateliers au fur et à mesure de la semaine et de l’année, pour venir sensibiliser les collaborateurs à tous les risques qui peuvent les entourer.
Dans tous les cas, il faut rester vigilants et réanalyser systématiquement les postes. Dans le cadre d’une analyse de poste, on s’est aperçu qu’on avait des plaintes de collaborateurs et de la fatigue, voire des TMS, et à l’aide d’un tiers ergonome qui est venu nous accompagner dans la démarche, on a pu identifier que la mise en place d’un exosquelette allait améliorer la situation. Et donc sur trois postes, nous avons mis en place des exosquelettes qui permettent d’alléger la pénibilité et la fatigue à la fin de la journée pour les collaborateurs.

Comment apprendre et transmettre les bonnes pratiques de sécurité au travail dans le cadre d’une PME ?

Il est important de resituer le contexte. On est une petite entreprise, on est une cinquantaine de personnes, une PME familiale regroupée sur un même site.
Du coup, en termes de discussion et de transmission des informations, c’est très rapide.
Les informations descendent et remontent rapidement, mais pour ça, on a mis en place un rituel deux fois par semaine où, déjà, tous les matins, tous les chefs d’équipe font un point pendant cinq minutes sur les thématiques que sont la sécurité, la qualité et l’efficacité de l’entreprise.
Et ensuite, je fais un point avec tous mes responsables deux fois par semaine pour remonter toutes ces informations et prendre des décisions rapidement s’il y a nécessité d’en prendre.

Comment gérer sécurité et impératifs de productivité ?

Aujourd’hui, le rôle de l’employeur, il est je pense, très bien encadré par le code du travail qui fixe l’impératif et le niveau minimum à atteindre.
Pour autant, il y a une tendance sociale, je pense, qui monte au travers des démarches RSE dans lesquelles on est engagés également et qui fait que finalement, nos collègues, nos collaborateurs, nous demandent d’aller plus loin.
C’est un élément d’attractivité pour recruter de jeunes talents, les attirer dans l’industrie, mais c’est également une nécessité pour garder nos talents à nos côtés.

Olivier Leroux, directeur prévention et directeur Road Campus chez Jacky Perrenot, évoque la création de l’organisme de formation Road Campus au sein de Jacky Perrenot qui permet de former les nouveaux arrivants au métier de conducteur et de les sensibiliser aux risques routiers.